Les médicaments

Le principal symptôme de toute pathologie rachidienne est la douleur et le premier traitement à instaurer est donc le traitement antalgique, souvent mis en place par votre médecin traitant initialement. L’instauration d’un traitement antalgique suit plusieurs règles. D’une part il doit viser la dose minimale efficace, il doit ainsi être progressivement croissant tant que la douleur n’est pas soulagée (palier 1, puis 2 et enfin palier 3). D’autres part, l’association de plusieurs classes doit être privilégiée, par exemple le paracétamol et la morphine, en effet, ces médicaments n’agissent pas sur les mêmes cibles et leurs effets peuvent se potentialiser. Enfin, il faut surveiller la survenue d’éventuels effets secondaires et l’apparition d’une accoutumance (nécessitant l’augmentation de la posologie afin d’arriver au même soulagement) ou d’une dépendance (survenue d’une sensation de manque à l’arrêt). Enfin, l’arrêt d’un traitement antalgique prolongé doit être réalisé progressivement.

En association du traitement antalgique, un traitement anti-inflammatoire peut être instaurer, soit par anti-inflammatoires non stéroïdiens soit par corticoïdes. Ce traitement est souvent très efficace pour passer la phase aigüe d’une douleur, dans le cas d’un lumbago par exemple. Il s’agit donc d’un traitement très utile mais ne peut pas être pris sur le long terme devant la survenue d’effet secondaires graves très fréquentes ou delà de quelques semaines de traitement.

Le traitement antalgique est associé dans le cas des pathologies rachidiennes à des consignes de repos, un arrêt de pratique sportives délétères, et éventuellement un arrêt de travail.

Cette prise en charge constitue la première ligne du traitement des douleurs d’origine, en cas d’inefficacité, la réalisation d’infiltration ou d’une rééducation peut être nécessaire.